Sécurité

43e Bima:  Le personnel civil exige une augmentation des indemnités de licenciement

Mis à jour le 14 mai 2025
Publié le 14/05/2025 à 4:57 , , , ,

Quelques 200 travailleurs civils du camp général Ouattara Thomas d’Aquin de Port-bouet (ex-base militaire française du 43e BIMA) ont bruyamment manifesté ce mercredi 14 mai 2025 pour exiger une revalorisation de leur indemnité de licenciement.

 

Bandeaux rouges et vêtus de chasubles de la même couleur, les travailleurs se sont rassemblés ce mercredi matin vers 07H00 Gmt devant le camp en scandant “On n’est pas content’’.

La plupart d’entre eux ont brandi des pancartes véhiculant des messages adressés aux autorités française.

‘Licenciement OK mais indemnisation digne et honorable’’, “Français, souvenez-vous de 2002, 2004, 2011’’, “Que dit Paris ?’’, pouvait-on lire sur les pancartes.

Face à ses camarades, le porte-parole du collectif Elvis Kouamé a tenu un discours de mobilisation dans lequel il a d’abord expliqué le motif de la manifestation.

“Nous étions rassemblés sur ce même parking, il y a juste une semaine, pour manifester notre mécontentement à l’annonce de l’indemnisation complémentaire prévue par le ministère des armées françaises’’, a-t-il indiqué d’entrée.

Avant de préciser que leur  manifestation ne visait pas les autorités militaires ivoiriennes, désormais en charge du camp militaire, mais plutôt leur “employeur’’, le ministère des armées françaises.

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“Nous ne manifestons pas parce que notre indemnité légale n’a pas été payée, nous manifestons simplement pour demander de la reconnaissance à ce pays que nous avons servi dans les moments difficiles’’, a-t-il ajouté.

En clair, ces 242 travailleurs civils réclament “une indemnisation financière complémentaire’’.  Ils jugent “minime’’ la proposition de deux millions de FCFA par personne qui leur a été faite.

“Nous avons proposé un plan social où nous demandons pour chacun le paiement de 36 mois de salaires net’’ soit une enveloppe d’un peu plus de deux milliards de FCFA à repartir entre les 242 travailleurs, a expliqué, au micro de 7info, Elvis Kouamé.

Le camp du 43e BIMA de Port-Bouët qui était la base militaire française en Côte d’Ivoire, a été officiellement rétrocédé à l’armée ivoirienne fin février.

Cette rétrocession avait été annoncée quelques semaines plus tôt par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, lors de ses vœux du Nouvel An, le 31 décembre 2024.

Serge Alain Koffi

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